Précarité, exclusion
L’accompagnement de ces personnes permet d’une part d’optimiser les chances d’acceptation du dossier en commission grâce à l’expérience acquise des bénévoles, et d’autre part de suivre avec elle le calendrier des échéances.
La Croix-Rouge française des Hauts-de-Seine siège à la commission de médiation et participe toutes les semaines au traitement des dossiers.
Les unités locales sont également sollicitées par des structures de milieu ouvert pour accueillir un jeune en réparation de peine.
Les actions Prison-justice sont de plusieurs catégories :
– en milieu fermé
– en milieu ouvert
L’apprentissage de la langue contient 4 sous-activités
Le Français Langue Etrangère
L’alphabétisation
La lutte contre l’illettrisme
L’accompagnement à la scolarité
Une personne ayant des difficultés à lire, écrire, comprendre ou parler le français doit faire face à des problèmes de communication, et rencontrera rapidement des obstacles importants, notamment dans la gestion des documents administratifs et la recherche d’un emploi.
Les unités locales sont également sollicitées par des structures de milieu ouvert pour accueillir un jeune en réparation de peine.
Les services proposés incluent généralement une collation, le déjeuner pour certains centres, un accueil, une écoute et une orientation vers les bonnes structures; des services d’hygiène, des ateliers, une aide à la réinsertion…
Cette activité inclut souvent un accompagnement des personnes dans leurs démarches administratives.
Toute personne domiciliée devant remplir un dossier pour la DRIHL, il faut également prévoir un espace d’accueil fermé afin de préserver la confidentialité des échanges.

Maraudes
Les bénévoles de la Croix-Rouge française dans les Hauts-de-Seine sillonnent le département à la rencontre de personnes en détresse sociale.
Les maraudes sont composées de groupes de 3 ou 4 personnes, bénévoles formés à ces missions, et encadrés par un chef d’équipe expérimenté. Ils assurent des tournées à des jours et heures fixes afin que les personnes sachent à quel moment elles peuvent les rencontrer. Ces maraudes peuvent être organisées en soirée ou en journée, l’hiver comme l’été, et sont renforcées en cas d’urgence (activation du plan grand froid par exemple).
Lors de ces maraudes, les équipes distribuent des boissons, chaudes ou fraîches, de la nourriture, mais peuvent également fournir des vêtements, des couvertures, des duvets, des produits d’hygiène… Cette aide matérielle, souvent très appréciée, n’est cependant qu’un prétexte pour établir un contact, dialoguer et se faire rencontrer les personnes vivant dans la rue. Petit à petit, à force de rencontres et d’échanges, des contacts s’établissent, favorisant ainsi le maintien du lien fragile avec la société.